TRAINS FANTÔMES
Trains fantômes
Dans le style direct du conte urbain, vacillant entre la poésie et la prose, Danny relate les mêmes histoires qui ont porté les derniers souffles de son père. Transportée sur les rails du souvenir, la petite histoire de l’ex-cheminot devient alors mythique, et nous roulons à pleine vapeur sur les chemins de fer du Nord de l’Ontario. Raconté avec le rythme d’un train en marche, Trains fantômes trace avec humour, musique et tendresse le parcours d’une vie.
Équipe de production :
texte Mansel Robinson
traduction Jean Marc Dalpé
mise en scène André Perrier
avec Frédéric Blanchette et Aymar
scénographie Julie Deslauriers | costumes Vivianne Lacombe
éclairages et régie Julie-Anne Parenteau Comfort | projections Vincent Germain
direction de production Stéphane Guertin
photos de Stéphane Guertin
CE QU’EN A DIT LA CRITIQUE
« La mise en scène d'André Perrier (Du pépin à la fissure), soignée jusque dans les détails infimes, fait de Trains fantômes une pièce saisissante, hypnotisante, au rythme qui emporte tout. On est accroché aux lèvres de Blanchette, séduit par ses histoires, étonné par sa voix qui pousse la note sur quelques couplets, et on en redemande. La Petite Licorne, d'une grande intimité, est un lieu parfait pour ce spectacle : on sent la communion entre l'acteur et le public, la chaleur des propos ; le voyage n'en est que meilleur et plus passionnant. »
David Lefebvre, Mon Théâtre.qc.ca
Le charisme du musicien western Aymar opère à merveille. Sans sa présence, sans son interprétation des compositions originales de Stewart MacDougall, le voyage ne serait résolument pas le même. Sobre, la mise en scène laisse toute la place à l'acteur, au sens figuré bien sûr, parce qu'au sens propre, il paraît plutôt à l'étroit sur le minuscule plateau de La Petite Licorne. Blanchette, qu'on n'avait pas vu jouer depuis quelque temps, mord vigoureusement dans cette langue exigeante. On découvre également la très belle voix chantée du comédien, un timbre enveloppant, chargé d'émotion, qu'on a déjà hâte de réentendre.
Christian Saint-Pierre, Revue Voir
« … une brassée de contes rugueux et poignants… cette soirée endiablée en compagnie de Frédéric Blanchette et d'Aymar se révèle fort agréable.
Alexandre Cadieux, Le Devoir
« André Perrier, qui nous avait offert le magnifique Du pépin à la fissure à La Licorne en 2003, signe la mise en scène de ce monologue touchant où le blaireau et la vieille boîte à tabac en fer blanc du père côtoient la fougue brute du fils.
Dans une scénographie de Julie Deslauriers, qui prouve encore une fois son ingéniosité dans les petits théâtres de poche, un train miniature tourne autour de valises bourrées de réminiscences diverses. La bouteille de rye se videra peu à peu, au rythme des chants de Stewart MacDougall tous interprétés sur scène par le musicien Aymar. Moment fort
Portant à bout de bras ce texte en enfilade, dans une traduction fort juste de Jean-Marc Dalpé mélange prose et poésie sauvage, le comédien Frédéric Blanchette (à qui l’on doit la mise en scène de Cheech) nous offre un pur moment de grâce. Magnétisé par son récit, on ne peut lâcher des yeux ce garçon qui garde en vie un être cher à l’aide de ses mots. Véritable tour de force, les dernières minutes révèlent l’ampleur du talent de l’acteur, que l’on devra voir plus souvent dans ce registre. Certes un fort moment de la rentrée. »
Jade Bérubé, La Presse
« Le courant passe entre Aymar et le comédien. La salle est tout de suite conquise par le duo et par le voyage qui s'amorce. »
Josée Bilodeau, SRC
Diffusion :
Le spectacle jouera à la Petite Licorne pour deux saisons et une troisième dans la grande salle du théâtre et sera présenté au Festival Annuel d’Innovation Théâtrale, à l’Assomption, le 22 octobre 2006 en plus d’une tournée au Québec, en Ontario et en Alberta pour un total de 58 représentations.